De : *******
Date : jeudi 19 juin 2014 10:52
À : Article 3
Objet : Pour cet Article III
Bonjour,
J'ai bien reçu votre proposition et je suis très favorable et solidaire de votre initiative, cependant, je me permettrait d'émettre mon point de vue (qui n'engage que moi et mon expérience d'expert judiciaire) concernant quelques éléments:
Si l'état confie son orientation politique à des sondages, il est évident que ce principe d'estimations n'est jamais précis et parfois même contradictoire selon les agences en charge des sondages.
Et pour être au plus près des réalités, là ou le sondage échoue, le référendum réussit toujours une meilleure représentation populaire.
Conseil en stratégie de défense de collectifs et d'associations Françaises depuis plus de 10 ans, je peux vous assurer et mes partenaires aussi, que les manifestations populaires ne sont pas suivies et ne sont plus considérées par l'état depuis au moins 25 ans.
Une grande manifestation du peuple ne donne qu'une "tendance, une information" au gouvernement qui en prends note, mais qui ne changera pas la législation pour autant, car c'est la législation qui garanti le pouvoir, et de fait, ce dernier n'est donc pas le garant de la souveraineté !
Comme je le conseille aux associations en mal d'un intérêt de leur cause par l'état, on ne peut obtenir une écoute attentive du gouvernement que par voie judiciaire, car c'est la que se situe la frontière de la souveraineté. Ainsi une association peut saisir le conseil d'état et l'inciter à changer sa décision pour empêcher son initiative.
Ainsi lorsque l'état à proposé un centre soins et de support aux toxicomanes afin d'éviter la propagation du fléau et protéger leur santé à haut risque de contamination, le conseil d'état fut saisi par une association (financée par la suède et la scientologie) qui invoqua la loi des stupéfiants (d'origine américaine, ratifié en 61 et transposée en France en 70) où le gouvernement fut obligé d'abandonner le projet.
Au vu de ce sabordage juridique, faisant appel à des textes lois étrangers (arbitraires) que même l'état ne peut subroger (art 55 aussi), il est démontré que le principe associatif permet d'infléchir une décision par voie judiciaire.
Une association puissante d'un grand nombre de membres et d'un conseil juridique conséquent aura toujours l'attention du pouvoir dès lors qu'elle intente une procédure contre son initiative, un projet ou une décision, qu'une réunion contestataire de citoyens ne pourra obtenir...
Par ailleurs, une association citoyenne dont l'adhésion est gratuite et libre aura toujours un plus nombre de membres, et parfois une partie du peuple.
Avec plusieurs de mes partenaires, nous avons également remarqués qu'actuellement, une proposition présentée au citoyen doit être claire, aérée, rapide à lire, et sans chiffres qui peuvent parfois ouvrir la suspicion du lecteur. Ainsi, certaines initiatives pourtant importantes, ont fait les frais d'un faible intérêt populaire pour cette raison.
Pourtant la demande de réformes profondes est à son apogée et on ne peut qu'espérer une réelle prise de conscience à s'engager dans la défense et la protection de la souveraineté.
Vous remerciant d'avoir consacré de votre temps à la lecture de ma réponse, veuillez recevoir mes salutations suivies.
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