Bonjour,
Tout d'abord, je me suis posé la même question lorsque j'i commencé à voir apparaître le RIC un peu de partout.
Je pense qu'en fait, nous sommes dans une période de réveil démocratique. Nous nous intéressons un peu plus aux lois et au gens qui nous gouvernent. Cela est je pense en grande partie grâce à internet qui a donné la parole à tout le monde.
Mais ensuite, s'exprimer est une chose. Faut-il encore pouvoir avoir des choses à dire.
Aujourd'hui, il y a en effet beaucoup de "clans" du RIC. mais cela a déjà été le cas aux dernières élections présidentielles où plusieurs parti proposait déjà le RIC dans leurs programmes...parmi tant d'autres promesses. A mon sens, le RIC DOIT être le programme, s'il faut passer par le fonctionnement dans lequel nous sommes. Et donc, comme vous dites Arnaud, demander à nos parlementaires de se couper la tête. Depuis combien de temps avons-nous tous accepter et compris que nous n'avions plus besoin de sénateurs? Et pourquoi on en a encore?
Ce qui a chaque fois me choque, c'est que lorsque j'entends parler autour de moi du RIC, c'est qu'on pense tout de suite à se dire: mais les gens sont-ils qualifiés pour décider de tout? On va voter tout le temps? Il faudra bien qu'il y ait des leaders...
Il faut commencer par bien entendre que le RIC n'est pas une mesure en soi à appliquer ensuite mais plutôt un rééquilibre des forces dans la vie politique et la prise de décision. Les lois et mesures ensuite vont mécaniquement répondre ensuite aux revendications d'ordre plus pratique. C'est un tournant idéologique je pense et c'est ce qui fait que cet esprit se propage chaque jour dans le monde. Ce changement d'idéologie n'en est qu'à ces prémices et nous nous organisons petit à petit en échangeant entre nous. La victoire des gilets jaunes est surtout d'avoir réussi à montrer que l'initiative citoyenne pouvait aboutir à quelque chose. Ensuite, le RIC est arrivé trop tard et la violence a pris les commandes des manifestations qui ont divisés la population mais aussi les gilets jaunes eux mêmes.
Pour faire avancer les choses, Arnaud, je dirai qu'il faut s'informer et s’intéresser et inciter les autres à le faire pour qu'on s'éduque ensemble sur le RIC. Participons aux actions de la "Grande concertation" annoncée. Une fois que l'on aura tous saisi ce fait que le RIC est ce changement que chaque électeur à toujours voulu (même secrètement!), il sera plus aisé de faire porter le RIC par un candidat.
mais le temps joue contre nous car cet intérêt pour le RIC ne doit pas s’essouffler. C'est pour çà que je pense qu'en fait, vu la rupture que l'on souhaite et ce qu'il représente. Il faut à un moment donné une réelle affirmation claire du rejet du système actuel donc une manifestation radicale mais pacifique de cette colère: une abstention ultra massive. Je ne vois que cette solution pour pouvoir "obliger" à réviser la Constitution et modifié l'article 3. C'est brutal mais à finalement n'est ce pas la seule solution pour avoir les 4 volets du RIC.
Sinon, par la voie actuelle, il faudra de toute façon faire des concessions, pour satisfaire les "alliés" (partis, syndicats,...) mais il faut absolument ne rien lâcher sur le volet révocatoire. C'est ce manque de contrôle sur leurs élus et les décisions qu'ils prennent que nous sommes le plus en colère. Ils ne nous écoutent pas!
Pour ma part, je discute énormément, avec tout le monde du RIC. Non par rapport aux gilets jaunes mais plus sur cette face plus abstraite mais la plus essentielle: le rééquilibre des forces dans la vie politique. Se rapprocher plus de l’étymologie même de ce mot: démocratie.